Cet article de vulgarisation a pour objectif de faire comprendre à un large public les principes de base de la biologie de l’arbre. Ces principes seront associés a des exemples concrets utilisés lors de la création/entretient de nos petits arbres. Pour une meilleure compréhension certaines notions seront simplifiées. Les arbres sont des êtres vivants et donc ils se nourrissent, respirent, transpirent…
Ces 3 notions sont importantes car elles vont être liées à la plupart des réactions du végétal.
La nutrition du végétal se fait par les racines. Mais contrairement à l’idée reçue, elle se fait aussi par les organes aériens (feuilles et tiges). La plante va absorber des macronutriments (constitué d’atomes de Carbone, Potassium, Azote, hydrogène, oxygène,…) et des micronutriments (oligo-éléments : Fer, Manganèse, Bore,…). Ces sels minéraux et l’eau vont être absorbés par les poils absorbants des raciness (radicelles) et remonter dans la plante via la sève brute. Les éléments contenus dans la sève brute constituent les ‘briques’ nécessaires à la formation des molécules plus complexes indispensables à la vie : acides aminés, sucres,… Cette transformation n’est possible qu’avec de l’énergie. Cette énergie sera la lumière. Ce processus est appelé photosynthèse.
A titre indicatif : 6 molécules de dioxyde de carbone + 12 molécules d’eau + l’énergie provenant de la lumière vont donner une molécule complexe (sucre) + 6 molécules de dioxygène et 6 molécules d’eau.
Physiologie – Rôle des différents tissus
Comme on vient de le voir l’arbre possède deux sèves qui circulent chacune dans un réseau :
Ces deux tissus résultent de la différenciation des cellules d’un troisième tissu situé entre les deux tissus cités précédemment. Ce tissu connaît une croissance vers le centre du tronc / tige et une croissance vers l’extérieur (vers l’écorce). On appelle ce tissu le cambium.
Applications concrètes :
Connaître ces différents tissus permet d’avoir plus de succès lors d’emploi de différentes techniques comme :
Il faut retirer tous les tissus jusqu’au cambium. Ainsi la sève brute continue d’alimenter la plante, mais la sève élaborée ne redescend que jusqu’au point de marcottage. Les tissus, à l’emplacement du marcottage, vont se charger en sève élaborée, ce qui va stimuler l’apparition de nouvelles racines à cet emplacement. Comme illustré sur les photos ci-dessous, on retire les tissus jusqu’au cambium.
C’est un peu le même principe puisque avant de planter la bouture dans le substrat, on procède à une suppression de l’écorce et du liber à la base de la bouture. Ceci induira l’apparition de nouvelles racines.
On cherche à mettre en parfait contact les tissus du greffon et ceux du porte-greffe. On fixe le greffon de manière à ce que son cambium soit en contact avec celui du porte-greffe.
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