Les Substrat
A - Etude des substrats Suivant les
substrats que l’on utilise plusieurs paramètres ont une grande influence sur la pousse. Les paramètres les plus importants sont les
suivants :
La granulométrie :
la taille des composants d’un substrat le plus important est l’espace entre les grains qui va influencer
sur la pousse. Les diamètres utilisés régulièrement sont de 2 à 10 mm. Plus le diamètre des composants du substrat
sera gros plus la plante poussera vigoureusement. Choisir une bonne
granulométrie est une garantie pour la plante. Si on n’utilise que de
l’akadama (argile volcanique) on ne
pourra garder la plante + de 3 ans dans le pot. Si on utilise une mixture les
rempotages les rempotages peuvent se
faire bien moins souvent et la plante récupèrera plus facilement au printemps.
2.
Le PH : Il est important pour mettre la plante dans une condition optimum
lorsqu’elle est en contact avec le substrat.
Suivant le tableau fourni on voit que suivant le substrat choisi il y correspond un PH bien
défini. En mixant différents substrats
on peu a volonté faire varier le PH du substrat et ainsi on aura un meilleur
résultat. Pour que certaines plantes
s’adaptent au climat dans lequel on la met il faut adapter aussi le substrat. Chaque
grain de substrat à une rétention en eau bien particulière (voir
liste des substrats) donc il faut mélanger les substrats. Un substrat utilisé a 100% n’aura pas la rétention
requise et risque à mettre a la disposition de la plante trop d’eau d’où pourriture
des racines et mort de l’arbre ou pas
assez d’où mort ou perte de branches
2.1
L’évolution du pH
Comme la texture,
le pH du sol est hérité du matériau d’origine dans le court-moyen terme. Avec
le temps, tous les sols ont tendance à s’acidifier par :
- Le lessivage par les eaux de pluie :
plus il pleut, plus le lessivage est important et plus le pH a tendance à
être neutre. Le matériau d’origine, s’il possède beaucoup de bases, peut
servir de « tampon » à cette tendance en ré-éjectant des cations dans le
sol. Le matériau d’origine a un impact important sur le pH du sol dans le
court terme. Sur le long terme, c’est le climat qui domine et il y a une
relation nette entre pluie annuelle et pH du sol : plus la pluie est
importante, plus le sol est acide.
- L’apport des acides présents dans les
pluies. La combustion de combustibles fossiles éjecte de l’azote (N) et du
souffre (S) dans l’atmosphère. Ces éléments se combinent avec l’eau pour
donner des acides. L’impact des pluies acides est plus important en
proximité de grandes régions industrielles (le NE des Etats-Unis, la
vallée du Rhin…).
- La décomposition de la matière
organique. La décomposition de la matière organique libère des H+
qui acidifient le sol.
- L’apport de certains engrais acidifie
le sol (ex. l’ammonitrate – NH4+ NO3-)
pour les sols agricoles.
Valeurs typiques de pH du sol
|
Acidité
|
<============
|
Neutralité
|
=======>
|
Alcalinité
|
|
très fort
|
forte
|
modéré
|
faible
|
faible
|
modéré
|
forte
|
très fort
| |
pH 3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
|
sols organ.
| | |
régions humides
|
régions
sèches
| | |
sols alkalins
|
III.2.2 L'importance du pH
Le pH est
important pour plusieurs raisons :
III.2.2.1) La disponibilité des
éléments nutritifs
Tous les éléments du sol sont
plus assimilables dans des pH qui s’approchent de la neutralité. Le meilleur
exemple est le phosphore. Dans les sols acides, le phosphore se complexe avec
le Fer et devient insoluble. Dans les sols basiques, il se complexe avec le
calcaire. Il peut donc avoir du phosphore dans le sol, mais ce phosphore est
non-prélevable. Il devient soluble et donc assimilable dès que le pH est ajusté
vers la neutralité. Faire un apport de phosphates sur un sol acide ou basique
est donc une perte puisque les phosphates se rétrogradent assez rapidement. Il
est impossible de gérer la fertilité chimique d’un sol sans gérer le pH en même
temps.
;)
pH : Disponibilité et toxicité.
Ce graphique nous montre l’impact du pH sur la disponibilité des éléments
nutritifs et la toxicité des métaux
III.2.2.2) Les problèmes de
toxicité
Contrairement aux éléments
nutritifs, les métaux sont plus solubles et donc assimilables à des pH acides.
L’exemple le plus courant est une toxicité par l’Aluminium. Dans les pH plus
élevés, l’Aluminium est non soluble et donc n’entre pas dans la solution du
sol. Dès qu’il est en solution, il est prélevé avec les autres cations/anions
et peut être toxique.
III.3 Les proportions de cations
sur le complexe AH
Le pH du sol est une mesure de la
concentration en H+ dans le sol. Puisqu’il n’y a pas un nombre
infini de sites d’échanges, plus il y a de H+, moins il peut y avoir
d’autres cations. Les cations – Ca2+, Mg2+, K+,
et Na+ - sont considérés comme étant des bases. Plus le sol est
acide, moins il y a de bases. Le pourcentage de bases qui occupent les sites de
la CEC est défini comme étant :
([Ca2+] + [Mg2+] + (K+]
+ [Na+]) / CEC X 100 = Saturation en base (%)
On peut diviser les cations sur
les sites échangeables en deux groupes : d’une part H+ et Al3+
et d’autre part les bases échangeables. Les H+ n’ont pas d’effets
négatifs particuliers, les Al3+ par contre peuvent être toxiques.
;)
Le type de cation sur les sites
échangeables est très important. Plus le pH est faible, plus les H+
et Al3+ sont sur les sites échangeables et plus le risque de
toxicité est important. Egalement, il y aurait moins de Ca2+ qui
sont très favorables à une bonne structure. Donc la stabilité structurale est
meilleure vers un pH neutre.
La disponibilité hydrique : Lorsque le mélange met a disposition de la
plante une quantité suffisante d’eau les engrais qu’elle contient sera plus
facilement disponible pour la plante. Avec une granulométrie petite les
nutriments ne sont pas réduits rapidement d’où une ‘’sous-alimentation ‘’ de la
plante. Une grosse granulométrie permet une dégradation des nutriments plus rapidement.
Les micros éléments sont les plus importants et chaque substrat permet de les stocker ou de les décomposer. La plante a besoin plus de
micro éléments que de Macro éléments
Capacité d’échange cationique C.E.C :
- Estime le
potentiel de fixation des cations “échangeables” (principalement K+,
Mg++, Ca++) sur le complexe argilo-humique du sol.
- Permet d’apprécier
les possibilités d’échange de ces cations entre le sol et la plante via la
solution du sol.
- Dépend de
la quantité d’argile et d’humus présente dans le sol mais aussi de leur
“qualité” respective.
- La «
Capacité d’Echange Cationique » (ou CEC) mesure le nombre de sites
électronégatifs sur le complexe argilo-humique.
- En permanence il y a des échanges de cations (Ca2+, Mg2+, K+, Na+)
entre ces sites électronégatifs et la solution du sol. Le taux de
saturation en cations correspond au pourcentage des sites électronégatifs
(CEC) qu’ils occupent. Les cations sont donc retenus par le complexe
argilo-humique ce qui évite leur lessivage. Plus la
CEC est élevée, plus elle peut retenir des cations dans le sol ce qui
améliore la structure du sol et permet d'alimenter correctement les
végétaux.
Conséquences agronomiques
Échelle d’estimation de la C.E.C.
;)
;)
;)
Quelques éléments d’interprétation de la C.E.C.
Apprécie le
taux de saturation du “réservoir” sol :
- pour les
sols calcaires : S / C.E.C. ≥ 100 % => excès de calcium
- pour les
sols acides : S / C.E.C. < 100 % => exprime le déficit de
l’état “basique” du sol. On peut se contenter d’avoir un taux de
saturation de 80 à 90 % sur la plupart des sols acides.
. Chaque
substrat a une rétention en eau différente. La pumice en cation très pauvre ne
permet pas un échange cationique important, L'Akadama, la lutite à une C.E.C plus élevée, riche en fer
permet une croissance importante des racines
B. Les substrats et le mode de
division des racines
Dans un
substrat aéré les radicelles permettent la division de la racine. Plus les
radicelles se divise plus la partie aérienne pousse et permet d’avoir une
ramification plus rapidement.
Akadama : Elle stimule la croissance due au fer
contenu dans le substrat. C’est un élément très bon mais se compacte très vite.
Elle produit de la poussière et étouffe
les racines le
PH est entre 6,5 -6,9 le C.E.C est de 31,4 capacité à retenir les nutriments
est de 100% mais entraine l’asphyxie de la
plantes Rétention en eau
45% Pumice : substrat volcanique pauvre en nutriments, mais très
résistante Le PH 7,5, C.E.C
est de 0-10 rétention en eau 35% c’est le contraire de l’akadama, elle tare
riche en micro canaux qui retiennent l’eau.
Les arrosages permettent de remplir les canaux et l’excédent s’évacue du pot. Pour
obtenir un bon substrat on doit mixer au moins deux éléments avec des
pourcentages plus ou moins important de chacun d’eux exemple 70 % pumice, 20 % akadama,
10 % sable La pumice évite le compactage du substrat dans
le pot, est bénéfique pour 70 % dans la
culture, 20 % dans esthétique, 10 % pour le propriétaire La pouzzolane : substrat volcanique pauvre en
nutriments, mais très résistante Le PH 6,5-7, C.E.C
est de 0-25 rétention en eau 6% à 10 %
contient du fer peut-être ajouté
en petite quantité aux plantes acidophiles. On ne peut pas l’utiliser pure a 100 %
elle génère des poussières, elle a des micros canaux et sa capacité de
rétention en eau est < à 3 % et libère difficilement l’eau. Si on veut l’utiliser on doit l’employer en
dessous de 20 % elle va stimuler les racines supérieure a 20 % elle diminue la
pousse des racines Substrat parfait : 60% pumice, 20 %
akadama, 20 % pouzzolane è aération parfaite, apport micro éléments,
apport quantité d’eau nécessaire KIRYU : çè la
pouzzolane ne retient pas l’eau peut
être utilisé uniquement en remplacement des 20 % de pouzzolane Kanuma : Riche en soufre
est une poudre de PH 5,5 à 6,4. La culture pour maintenir le PH<7 on
doit ajouter de la Kanuma 40 % et la
Pumice 60 %. Le mélange pour azalées gardénia, chêne liège, poirier, toutes
plantes à fleur on doit mettre 10 % de Kanuma. Prunus de Mahaleb : 90 % de pumice
et 10 % Kanuma, elle s’appauvrit très vite. Faire un rempotage sur les plantes
qui ont des racines fines tous les 3 ans Pin
vieux : 80 % pumice + 20 % Kiryu Pentaphylla Vieux : 100 % Kiryu le substrat bloque les racines qui ont de
petites aiguilles Terreau Universel : Ne doit pas être utilisé car pas bon,
il est riche substances organiques et se compacte en asphyxiant les racines. On
ne contrôle pas la quantité d’engrais
qui risque de bruler les racines et empêche l’apport l’oxygène sur les
racines d’où des maladies et des champignons très agressifs. Le
phytophtora ne se développe pas dans des substrats contenant de la pumice ou
kanuma Le charbon: Permet d’équilibrer le PH. Il peut maintenir le PH dans le pot pendant
2-3 ans. Le charbon de Bambou 5% peut être mélangé au substrat. Le charbon de
bois doit être mis uniquement en surface. Le charbon Bloque le PH à 7 et libère
les nutriments régulièrement C. Tables des mélanges
Développement des racines
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Granulométries
|
Composition du substrat
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Rempotages au bout de
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Remarques
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Conifères
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6-7 mm
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100% Pumice
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4-5 ans
|
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Feuillus
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6-7 mm
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50% pumice + 50% Akadama
|
4-5 ans
|
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Stade intermédiaire
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Conifères
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4-5 mm
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80% pumice+ 10% Akadama + 10%
Kiryu
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4-5 ans
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Rempotage
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Feuillus
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4-5 mm
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80% Pumice + 20% Akadama
|
4-5 ans
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Formation de 2ème et
3eme ramification
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Perfectionnement
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4-5 ans
|
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Conifères
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2-3 mm
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80% Pumice + 10% Akadama + 10%
Kiryu
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4-5 ans
|
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Feuillus
|
2-3 mm
|
60% Pumice + 40% Akadama
|
|
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Rempotage Génévriers : 60% Pumice + 30% Akadama+ 10%
Kiryu
Mettre la plante après rempotage dans une serre pour qu’il y ai une
meilleure humidité. Une station permettra ce contrôler la température de
18-20°C et une humidité de 50% qui permettra de connaitre quand on doit
humidifier la plante ou ouvrir pour aérer.
Rempotage d’Oliviers : 100% pumice 10-20
mm après récupération
- Laisser pousser librement
- Faire une sélection des
branches au bout d’un an
- Cultiver pendant 4 ans
- Mettre dans un pot en éliminant les grosses racines 6-8 mm pendant 5 ans dans un substrat 50% pumice + 50%
akadama
- Faire un rempotage dans un
pot plus petit 70% Pumice +20%
Akadama +10% Kiryu
- Faire la taille et une mise
en forme en Juin
- Laisser pousser jusqu'à Juin de l’année suivante ;
|
publié le 11 juin 2015 à 08:03 par Jean-Michel Singer
[
mis à jour : 11 juin 2015 à 08:19
]
Un problème qui affecte les pins, due à un champignon. Aiguilles jaunes, dépérissement des jeunes pousses ou chandelles, sont les symptômes. A lire attentivement. Ce problème est à prendre sérieusement en consideration, car des espèces peuvent complètement disparaitrent de nos forêts et nos collections. des tests sont actuellement en cours. donc pas de solutions actuellement!
Fichiers à télécharger ci-dessous. |
publié le 11 juin 2015 à 03:44 par Jean-Michel Singer
[
mis à jour : 11 juin 2015 à 08:01
]
Le Pentatomidae (Insecte : Hemiptera) d’origine asiatique Halyomorpha halys (Stal 1855) a été trouvée en Ile de France (Paris intra muros et Lardy, Essonne) à la fin de l’année 2013. Ces occurrences font suite à celle de l’été 2013 dans l’agglomération de Strasbourg, près de la frontière allemande. Il s’agit de la 5e mention de cette espèce en Europe après la Suisse, l’Allemagne, et l’Italie. Il serait nécessaire de surveiller l’expansion de cette espèce polyphage et dommageable à des nombreuses cultures, dont l’expansion en Europe est très rapide, et qui peut être un agent allergénique. Pour plus d'info téléchargez le fichier ci-dessous. |
publié le 10 juin 2015 à 07:08 par Jean-Michel Singer
Voici un article interressant et très complet sur les substrats, avec l'aimable authorisation de Pierre Bedes qui a bien voulu partager son travail. |
publié le 23 mars 2013 à 15:10 par Jean-Michel Singer
[
mis à jour : 23 mars 2013 à 15:13
]
Le rempotage se fait en général au printemps, quand il ne gèle plus, il peut se faire plus tard si l’arbre est en bonne santé. On ne mettra pas d’engrais pendant un mois et on placera l’arbre à l’ombre.
Les feuillus sont rempotés d’abord, début mars, peut être décalé dans le temps suivant la région où vous habitez, les conifères ensuite (fin mars début avril). Le pot ne doit pas être trop grand, mais toujours un peu plus grand que le précédent. |
publié le 16 sept. 2010 à 03:31 par Jean-Michel Singer
[
mis à jour : 14 juin 2011 à 05:46
]
Les experts savent depuis des années qu'un bonsaï, quand il est entretenu correctement, peut vivre très longtemps. Mais ce n'était pas sans compter sur la découverte d'un archéologue de l'Université de Chicago, en 2000. En travaillant avec le gouvernement du Tibétain afin d'explorer les ruines d'un ancien monastère tibétain, des archéologues ont trouvé ce qui semble être un bonsaï agé de 1500 ans. Grâce à des recherches approfondies, le monastère a été estimé à environ 3000 ans, bien que détruit par un tremblement de terre il y a 1500 ans.
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publié le 24 août 2010 à 11:47 par Jean-Michel Singer
Une rétrospective des catalogues de la Kokufu-Ten du début jusqu'à nos jours, avec leurs caractéristiques et années de parution.
Une collection, certes, qui coûte cher. Un exemplaire commence à 30 euros d'occasion jusqu'à plusieurs centaines d'euros pour les plus rares.
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publié le 9 mars 2010 à 14:04 par Jean-Michel Singer
[
mis à jour : 12 avr. 2010 à 08:37
]
Shunde, inévitable au passionné de suiseki par Jean-Claude Febb "THE SPIRIT OF GONGSHI" "Photos issues du marché du Suiseki à SHUNDE en Chine que j'ai eu la chance de parcourir lors d'un voyage en 2006. C'est tout simplement fantastique on ne sait ou donner des yeux, ça laisse rêveur, je voulais vous faire partager ce lieu magique." JC Febb
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publié le 9 mars 2010 à 07:02 par Jean-Michel Singer
[
mis à jour : 12 avr. 2010 à 08:38
]
Cet article de vulgarisation a pour objectif de faire comprendre à un large public les principes de base de la biologie de l’arbre. Ces principes seront associés a des exemples concrets utilisés lors de la création/entretient de nos petits arbres. Pour une meilleure compréhension certaines notions seront simplifiées.
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publié le 13 janv. 2010 à 05:25 par Nicolas Goubaux
[
mis à jour : 11 févr. 2010 à 13:31
]
Fiche explicative sur les ficus par Albert Sitruck
Intro
A l'exception du ficus carica (notre figuier méditerranéen), la plupart des ficus sont originaires du Sud Est de l'Asie et sont donc des Bonsai tropicaux.
De la famille des moracées, on en compte plus de 600 espèces différentes ( feuillage persistant ou caduc, fruits comestibles ou non).
Les ficus les plus faciles à travailler en bonsai sont ceux à petites feuilles comme le ficus benjamina,brevifolia, diversifolia, falcata, infectoria, pumila var, minima, radicans, et le plus connu le ficus Retusa.
TAILLE
Taille des rameaux : Rabattre, pendant la période végétatives, les rameaux à 2 ou 3 paires de feuilles dès qu'ils en ont émis 5 ou 6.
Taille des branches : En février tailler les branches cassées ou abîmées. Du ler juillet au 3 1 Juillet, il est possible de défolier l'arbre tout entier si celui-ci est en bonne santé, de restructurer les rameaux pour que la lumière passe bien à travers le feuillage et que les feuilles se nanifient (contrôler l'arrosage pour accélérer la repousse des feuilles, le ficus supporte bien la sécheresse. En hiver à l'intérieur, il m'arrive d'arroser chaque quinze jours et même une fois par mois chez les vieux sujets, bien sûr, il faut bien connaître ses plantes et s'adapter à la température de votre maison. (une petite astuce à retenir par tous, dès qu'il y a apparition d'une feuille jaune et que l'arbre la perd , il est urgent d'arroser, par contre si la pointe des feuilles est noire vous arrosez trop). C'est pour cela que l'arrosage en règle générale pour tout type d'espèce est primordial.
LIGATURE
On pourrait ligaturer à tout moment, cependant j'ai remarqué que si l'on ligature à la descente de sève c'est-à-dire Octobre-Novembre et que l'on retire le fil d'aluminium début Avril au plus tard, on aura aucune marque sur les branches. Si on ligature en dehors des périodes indiquées ci-dessus, il sera impératif d'ôter le fil au bout de 6 à 8 semaines.
ENGRAIS
De Mars à Octobre tous les 15 jours sauf Juillet et Août. Pour les mois de Novembre, Décembre, janvier, Février l'apport sera d'une fois par mois à demi dose. En règle générale, j'opterai pour un engrais organique à décomposition lente naturel car même en surdosage il évitera de brûler les racines et les radicelles. Si nécessaire quand vous achetez un arbre où les feuilles ne sont pas abondantes, vous pouvez le booster à raison d'un traitement de deux mois tous les quinze jours jusqu'à obtention du résultat souhaité avec un engrais chimique foliaire, surtout respectez bien les doses indiquées. A titre de renseignement, le PHOSAMCO 4 vendu au GAM VERT et que j'ai utilisé marche très bien.
POTERIE
Choisir un pot moyennement profond quand l'arbre est jeune. Le pot doit être profond quand il est âgé. Il peut être décoré ou non, émaillé ou non. Les vieux ficus sont généralement plantés dans des poteries rectangulaires.
REMPOTAGE
En règle générale, tous les deux à trois ans pour les jeunes sujets. Pour les sujets plus agés maximum cinq ans. Période optimale de rempotage : de mai a juillet
COMPOSITION DE LA TERRE: Pour ma part, voici le type de mélange que je prépare
- 1/4 de terre de bruyère véritable
- 1/4 de pomicé de calibre moyen (pierre ponce)
- 1/4 de terreau universel de bonne qualité
- 1/4 de terre végétale
- Et deux poignées d'écorce de pin compostée.
Les ficus aiment les sols légèrement calcaires et humides, le mélange doit être perméable.
PARASITES ET MALADIES COURANTES
Cochenilles, pucerons, anthracnose.
QUELQUES CONSEILS PRATIQUES
(Résultant de ma propre expérience par rapport au climat de notre région) A l'origine les ficus sont des arbres d'extérieur. J'ai pu constater que si la température ne descend pas au dessous de 4' le ficus ne craint rien. (A l'abri dehors sous un appentis le protégeant du vent) En dessous de ce seuil minimal , vous êtes obligés de le rentrer l'intérieur et de le placer à un endroit très lumineux car le changement extérieur intérieur va provoquer un stress sur l'arbre d'où une perte de feuilles automatiques le temps de s'habituer à son nouveau milieu. Là, il est primordial de bien gérer l'arrosage. A l'inverse, quand vous le mettrez à l'extérieur aux beaux jours, n'oubliez surtout pas que certaines feuilles de l'arbre au contact du soleil direct vont brûler (le ficus aime le plein soleil même toute lajournée). Pas de panique, c'est normal au bout de 15 jours à 3 semaines des bourgeons apparaîtront qui eux seront résistants au soleil et ne brûleront pas. Si vous voyez que votre arbre végète, n'oubliez pas de lui appliquer l'engrais foliaire dont je vous ai parlé ci-dessus. Derniers points très importants, pour toutes les espèces de bonsaï confondues, l'arrosage est la sauvegarde de vos arbres. La règle de base : on arrose abondamment car tous les mélanges de terre en général sont assez drainant. On surveille à quelle vitesse la motte sèche et dès qu'elle sèche, on arrose et ainsi de suite. Vous êtes les seuls juges et les seuls observateurs de vos bonsaï. Le regard journalier sur vos plantes vous permettra de les garder en vie et d'éviter de les perdre.
En conclusion, trois règles de base
- Recherchez le bon emplacement et la luminosité optimale adaptés aux besoins de toutes les différentes espèces.
- Les nourrir régulièrement (engrais) car il ne faut pas oublier qu'ils vivent à l'étroit dans leurs poteries étant donné que les arrosages répétés lavent le mélange de terre et que les éléments nutritifs de la terre disparaissent.
- Arrosage à la carte en relation avec les variations saisonnières (automne, hiver, printemps, été)..
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publié le 13 janv. 2010 à 03:28 par Nicolas Goubaux
[
mis à jour le·9 mars 2010 à 05:32 par Jean-Michel Singer
]
Le 11 Février 2010 le nouveau site est publié. |
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